La cantate française : les passions de l’âme
La cantate française : les passions de l’âme
Comme l’opéra, la cantate française naît de l’influence italienne, mais elle possède des caractéristiques qui en font un genre particulièrement original. Tout d’abord elle appartient à peu près exclusivement au genre profane, à l’inverse de ses sœurs italiennes ou allemandes. Elle offre l’avantage de n’appeler qu’un effectif réduit : quelques instruments, un seul chanteur. En revanche elle exploite à fond les qualités expressives nées de la tradition du madrigal, mêlées à celles du théâtre français du XVIIe siècle. Elle s’affirme donc très précocement comme un opéra en miniature, dont le format « de poche » occupe un terrain musical laissé en jachère par les rares et coûteuses représentations d’opéra à la Cour ou à l’Académie de Musique, réservées à une élite aristocratique fortunée. Son succès ira grandissant dans toute la première moitié du XVIIIe siècle, où elle triomphe tant à la Cour que dans les salons parisiens.
Cantates de N.Clérambault, E. Jacquet de la Guerre, F. Colin de Blamont.
Sonate en trio, ouverture et sonate pour flûte de J.M. Leclair.
Maïlys de Villoutreys, soprano
Gabriel Grosbard & Marie Rouquié, violons
François Nicolet, traverso
Sarah van Oudenhove, viole de gambe
Joseph Rassam, clavecin
Tarifs : 15€ // 12€ adhérents // Gratuit pour les moins de 25 ans