Le Mini Festival de la Dynamo 2023
Mini festival de La Dynamo les 1, 2 et 3 juin, mais aussi les 31 mai (warm up) et 4 juin (bonus) à Niort.
Avec :
Crazy Tempo / Odo / Sourdurent / Laetitia Shériff / Meule / Cadi et Stéphane / PLF / Les filles de l’ouest / Chien pourri / Mathieu Boogaerts / Balladur / Radical Kitten / Gendarmery / Epic / Cheb Shata’ / Silent Bob / Cabane / Atelier Javhadou / Palmo Shanti / La Voix Plume / Radio Pinpon / Niort en Bulles / Jazz à Poitiers
Concerts dehors, dedans, au Camji, dans un Temple ou chez l’habitant, massages parents-enfants, circle song, Yoga musical, sieste musicale…
Programmation complète ci-dessous :
WARM UP mercredi 31 mai
P’tite Cafète, Psychiatrie, Hôpital de Niort : gratuit, ouvert à tous
– 14h00 : CRAZY TEMPO [jazzsong hypercute]
Formé très spontanément pour le plaisir partagé, le groupe croise deux guitares et moultes instruments percussifs pour explorer un répertoire essentiellement instrumental entre jazz, blues, baloche, voire chanson quand il est rejoint par une voix et un clavier.
– 15h30 : ODO [folk-transe onirique]
Inspirés par les chants d’oiseaux sédentaires, le sifflement du vent dans les centrales électriques, le grondement des torrents dans les plaines de vide, ces deux condors distillent leur folk onirique et propagent leurs mantras ‘n roll. Micky Cohen : voix, banjo, vièle à manche, didgeridoo… Fabrice Favriou : harmonium, percus, stomp box, dulcimer des Appalaches…
jeudi 1 juin
– 20h00 : jardin 25 rue Perrière : SOURDURENT [post trad] : prix libre
Le répertoire traditionnel issu du Massif Central mute et s’hybride à des formes inventées, inspirées des musiques traditionnelles grecques, perses, maghrébines… En ressort une musique qui s’adresse autant aux oreilles, aux pieds, qu’aux tripes et peut-être au cœur. Ce peut être un bal, un concert ou une cérémonie spontanée. La langue y prend une place centrale, faisant office de matière musicale autant que de tremplin poétique et émotionnel, entre français et occitan..
vendredi 2 juin
– Maison d’arrêt de Niort : SOURDURENT [post trad] : accès réservé
– 19h00 : apéro concert à Hypsoline Kitchen : CADI & STÉPHANE [oud & flûte, chant berbère] : gratuit
Musique modale, chaleureuse, issue de la rencontre, dédiée au partage. La caresse du vent, le bruissement des feuilles, le son du sable, le crépitement et la danse du feu, le chant de la source, la lumière crue du soleil ou la douceur de la lune, le scintillement des étoiles, sont autant de signaux, d’indices. Un bestiaire suggéré s’invite au gré des pérégrinations musicales des deux compères.
SOIRÉE CAMJI, 21h00 : 10 €
– LAETITIA SHÉRIFF solo [rock tendre]
Le monde de Laetitia Shériff est peuplé de multiples références comme Oh Sees, David Bowie ou Shanon Wright. Son quatrième album est une sorte de miroir. Avec des bribes de phrases, collectées et archivées, des mots trouvés ou inspirés par des lectures, choisis et longuement soupesés, puis mis au chaud, Laetitia a fait des provisions. Reste à composer le puzzle, qui prend la forme d’un visage : le sien.
-MEULE [electro krautrock]
Des synthés modulaires, une guitare, deux batteries pour seulement trois musiciens. “Leur musique est portée par des grooves répétitifs et saturés à la CAN, des séquenceurs et des atmosphères électroniques rappelant Tangerine Dream et les groupes de kraut softs allemands des années 70. Plus près de nous dans le temps, on songe aussi à Animal Collective dans l’ode d’un psychédélisme post-moderne, façon Mario Kart en montée de nutella une nuit de pleine lune. Si l’image n’est pas évidente sur le papier, comptons plutôt sur la scène, seule capable d’accueillir cette bonne vieille transe collective, faite de danse, de sourires et de sueurs, surtout.” [Figures libres]
samedi 3 juin
LA BALADE SAUVAGE : parcours gratuit, 3 concerts
– 11h00 : Temple protestant, place du Temple : PLF [asphyxic jazz guitar] : gratuit (avec Jazz à Poitiers)
Nouveau projet solo instrumental de Pierre-Louis François (Franky Goes to Pointe à Pitre), PLF enchaîne les dérapages avec une guitare électrique au bord de l’arythmie. Ses riffs entêtants et abrupts laissent sur la route la trace d’un jazz radical et déstructuré, avec pourtant des hoquets mélodiques d’une étonnante douceur.
– 12h30 : pelouse Moulin du Roc / festival A2Bulles : LES FILLES DE L’OUEST [chanson folk / monde]
Les guitares, les voix, et l’accordéon des filles de l’ouest s’accordent au cajón et à la clarinette du gars de l’est pour s’aventurer de l’Europe centrale au continent sud-américain en s’offrant un détour sur les routes de la Gascogne et de la chanson française. Une invitation au voyage, avec nos oreilles pour seules frontières.
– 14h30 : jardin 43 rue du Rempart : CHIEN POURRI [trip-pop crépusculaire]
Duo de synth-pop expé / electronica planant et mélancolique.
“Musique de jour pour les morts / vivants dans les vagues argent / errer sans raison / retarder la dernière floraison / des sous sols jusqu’aux paradis / au bout du temps / la nuit”
LES ATELIERS : prix libre, places limitées, inscriptions conseillées à ladynamo79@gmail.com
– Radio Pinpon, « une vraie radio de malade ! » (interviews ambulantes pendant tout le festival)
– 13h30-14h30 : maison 21 Perrière : circle song : par La Voix plume [Pauline] : 20 places
La « circle song » est une pratique collective de chant improvisé où les participants sont disposés en cercle avec un meneur placé au centre.
– 14h00-15h00 : jardin 25 Perrière : atelier yoga / musique : par Palmo Shanti [Tiphaine] : 20 places
Petit m0oment zen, avec une pincée de postures digestives douces, une cuillère à soupe de respirations apaisantes, un zeste de musique et de chant. Laisser reposer allongé, en plein air, jusqu’au lâcher-prise complet. Ustensiles : un tapis de yoga ou de gym ou une serviette de plage ou rien du tout + un châle ou une petite laine.
– 15h00-16h00 : maison 21 Perrière : atelier massage parent / enfant : par Atelier Javadhou [Karine] : 10 duos
A l’aide de petites histoires et de mouvements avec des noms amusants, vous apprendrez à masser votre enfant et votre enfant apprendra à vous masser. Le massage parent-enfant privilégie une communication différente et est également un formidable outil pour renforcer les liens familiaux. Activité ludique, apaisante et relaxante.
LE JARDIN : 25 rue Perrière : 2 concerts : prix libre
– 16h00 : MATHIEU BOOGAERTS [chanson franco de port]
Durant son enfance, Mathieu Boogaerts découvre le reggae, puis les rythmes africains. À l’adolescence il se passionne pour la chanson française, et notamment pour Dick Annegarn, qu’il considère comme un père spirituel. Son style musical est souvent qualifié de minimaliste. Ainsi l’album I Love You a été composé d’abord à partir de rythmes de batterie, qui lui inspirent des paroles en anglais, chantées avec une intonation francophone. Un vrai mélange d’humour et de tendresse.
– 18h15 : BALLADUR [italo world-wave]
Copains de lycée à Grenoble en plein revival new-wave, Romain et Amédée ont créé Balladur début 2012. Mais très vite les voyages de Romain viennent contaminer leur musique bruitiste de moiteur tropicale et d’ambient exotica blanche. Balladur finit par faire le grand écart entre noise exotique et mélodies accrocheuses, une pop à la fois simple et exigeante, jonglant sans jamais se poser de questions entre cold wave, tropicalia, post-punk, merengue, anglais, indonésien et italien.
+ dessin en live de Laëtitia CORYN (Niort en Bulles)
LA MAISON : 21 rue Perrière : prix libre
– 19h45 : RADICAL KITTEN [rrriot post punk, queer/feminist]
Riot grrrl dans la droite ligne des pionnières américaines Bikini Kill, les toulousain.e.s de Radical Kitten se définissent à la fois comme un rrriot post punk et trio tomboy, transboy et cisboy. Entre la no-wave de Sonic Youth et l’énergie queer de Le Tigre, leur musique aligne des mélodies pop sur les riffs dissonants d’Iso à la guitare. C’est Marin qui tient la basse et assure le lead à la voix, pour un mélange de revendications queer et féministes chantées en anglais. 1er (et excellent) LP : « Silence is violence ».
LA SALLE DES FÊTES: soirée de clôture au CAMJI, 21h00 : avec Niort en Bulles : gratuit
-GENDARMERY [boy’s band préventif]
C’est sur la scène du Camji que Gendarmery a cette fois décidé de venir délivrer son message de prévention. Tout y passe, entre maladies sexuellement transmissibles, consommation d’alcool, de drogue et même de… confiseries, mauvaises pour les dents. Pourquoi précisément à Niort ? ”Presque trois ans après le premier confinement, le constat est amer face à l’impact de la pandémie sur la consommation d’alcool. Dans les Deux-Sèvres aussi.”, assure Christophe, l’un des deux membres du groupe. Et Julien d’ajouter : « Hé beh oui ! Conduire, ce n’est pas seulement tourner un volant le soir en rentrant ».
-EPIQ + Laurent Bourlaud [concert dessiné, punk afro world]
Laurent Bourlaud dessinera en direct pendant ce concert. Son exposition est visible dans le bar du Camji du 7 avril au 21 juin.
A cette époque Epiq est une équipe de choc de types chics : Laurent Paradot à la basse (Gâtechien, Captain Parade), Mat Gaz à la batterie (Mars Red Sky, Headcases) et le dénommé Bunard aux percus et au balafon. Leur musique instrumentale de fièvre mêle l’afro, la world, le jazz et le punk.
-CHEB SHATA’ [raï crooner]
C’est de notoriété publique, pendant les confinements des musiciens déraillent. C’est bien le cas du jeune T., qui a profité de la période pour se former à distance à de nouvelles pratiques, grâce à l’écoute intensive de grands maîtres tels que Cheb Mamie ou Cheb Oui Cheb. En réinterprétant à sa façon les grands standards de la chanson française, mais aussi du rock, du reggae, du zouk (et autres machins), Cheb Shata’ entend toucher l’universel qui sommeille en chacun de nous, en chacun de toi.
BONUS dimanche 4 juin, par Winterlong Galerie
jardin 25 rue Perrière: 6 € / gratuit adhérent La Dynamo
– 15h00 : sieste musicale par Silent Bob
– 16h00 : session d’écoute de l’album « Brûlée », de Cabane, en présence de Thomas Jean-Henri
Auteur d’un des plus beaux disques folks sorti en 2020, Thomas Jean-Henri, alias Cabane, présentera une session d’écoute de son nouvel album « Brûlée », suite d’une trilogie, commencée avec “Grande est la maison” et qui aborde la question de la cabane, cet endroit temporaire qui permet de se protéger des intempéries, qu’elles soient climatiques, sociales ou amoureuses. L’album n’est à ce jour écoutable que lors des sessions d’écoute.