Iphigénie
Mémoire singulière contre mémoire collective
Pas une brise, pas un alizé : la flotte d’Agamemnon, reste désespérément clouée au port sans pouvoir rallier Troie et y mener la guerre. Un sacrifice s’impose pour que les vents se lèvent : celui d’Iphigénie, sa fille.
Dans cette réécriture de la tragédie antique, Tiago Rodrigues, (prochain directeur du Festival d’Avignon où la pièce a été créée cet été), nous prévient dès le commencement : une tragédie finit toujours mal. Pourtant, sa nouvelle Iphigénie ne meurt plus par obéissance aveugle à son père ou aux dieux. Elle choisit sa destinée.
Cette approche du libre-arbitre a séduit Anne Théron dont la mise en scène, appuyée sur une impeccable distribution franco-portugaise, convoque les sensations sonores, visuelles et plastiques, racontant de manière intime les choix d’Iphigénie, les doutes d’Agamemnon et la colère de Clytemnestre.
Tarifs : 10€ à 30€
Crédit photo : Jean-Louis Fernandez
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